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22 juin 2012 5 22 /06 /juin /2012 22:01

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Comme nous l’évoquions dans un précédent chapitre, l’hypnose médicale est encore peu développé en France – ce qui n’est pas le cas aux Etats-Unis d’Amérique ou dans la plupart des pays européens. De plus, l’hypnose de gala, telle qu’on peut la rencontrer dans les cabarets ou sur les plateaux de télévision – outre son côté amusant et spectaculaire – participe largement à en donner une image fausse et effrayante.  Cela ne favorise évidemment pas sa connaissance, ni même sa reconnaissance, « grand public » et de très nombreuses idées reçues sont ainsi véhiculées.

 

Voici donc un petit florilège des questions les plus récurrentes dans nos cabinets. Vous y trouverez certainement la vôtre ! :

 

L’hypnose est une pratique ésotérique !

 

Il ne serait pas inintéressant d’expliquer cette thèse aux centaines de milliers de médecins, de psychiatres, de psychologues, d’anesthésistes, de dentistes, d’infirmières des services d’urgences, qui, quotidiennement, en France et de par le monde, pratiquent l’hypnose médicale pour le plus grand bonheur et confort de leurs patients.

 

Il serait également instructif de prendre connaissance des milliers d’expérimentations scientifiques qui apportent, jour après jour, les preuves irréfutables des bienfaits de l’hypnose thérapeutique dans tous les domaines des sciences médicales, tant somatiques que psychiques.

 

Aujourd’hui, le corps médical dans son grand ensemble – même s’il reste parfois encore assez peu informé sur les champs d’application de cette science en essor – réserve spontanément un accueil favorable à l’hypnose médicale et est bien souvent l’un de nos correspondants privilégiés. Aux Etats-Unis d’Amérique, dans une grande partie de l’Europe, l’hypnothérapie fait partie intégrante du tissu médical et s’y rencontre dans de nombreux domaines, de la chirurgie à la dermatologie, en passant par les centres anti-douleurs.

 

Il est vrai qu’en France, les hypnothérapeutes libéraux sont encore rares et font, en quelque sorte, figures de pionniers. Mais, c’est exactement la situation qu’ostéopathes nous connaissions dans les années 1990. Pourtant, aujourd’hui, tout le monde a « son » ostéopathe, comme il a « son » médecin généraliste. Gageons que, dans une décennie ou deux, il en sera ainsi pour l’hypnothérapeute.

 

J’ai peur que l’hypnothérapeute me fasse dire ou fasse faire n’importe quoi en état d’hypnose !

 

C’est ce que l’on appelle un mythe. Si non, on imagine volontiers que les militaires, les dictateurs, et même les hommes politiques et les grandes enseignes du commerce, afin de parvenir à leurs fins, auraient de longue date créé une hypnose de masse sur les populations.

 

Il existe, bien entendu, des tentatives de manipulation des foules, notamment par le discours politique ou publicitaire, mais cela reste une technique de communication, une mécanique perceptible au conscient (pour peu que l’on y soit vigilent). Car, il existe une très grande différence entre savoir surfer – par des messages codés – sur les croyances plus ou moins conscientes des personnes (vous serez plus féminine et plus désirable en achetant ce parfum-ci, mieux reconnu socialement et plus viril avec cette voiture-là) que de s’adresser à leur Inconscient, qui, lui, n’a pour seule préoccupation que la réalité de votre bonheur – sa concrétude si l’on préfère – et assez peu à faire de tel ou tel parfum ou voiture.

 

Il serait d’ailleurs fort amusant – petite digression – de voir l’Inconscient des personnes répondre directement aux sollicitations des publicitaires :

 

« Mais pourquoi faut-il une belle voiture pour être mieux reconnu socialement ? Est-ce que consommer plus, participer activement à diminuer les ressources de la planète, polluer davantage, sont un gage de bonne reconnaissance sociale ? N’est-ce pas, au contraire, en contradiction totale avec la notion de développement durable, de respect dû à l’avenir de notre descendance ? Est-il si indispensable que je m’endette pour cela et que je mette en péril les ressources de ma famille ? Ne serait-il pas plus judicieux de conserver tout cet argent, plutôt que pour un bien aussi périssable qu’une voiture, pour offrir régulièrement de belles vacances à mes proches et de merveilleux souvenirs qui – eux, ne décotent pas à l’argus ? Est-ce préférable d’être ou de paraître ? Quelle chose étrange que cette notion de virilité... C’est quoi au fond être « viril » ? Est-ce être – comme nous le renvoie la publicité – fort, jeune, beau et musclé (c’est à dire, représenter à peine 1% de la population), posséder beaucoup de choses, avoir de l’autorité sur les êtres… ou être un être juste, un bon père de famille, un mari, un ami, un voisin, une entité sociale, aimant, généreux, apaisé et disponible aux autres et à soi-même ? ».

 

Voyez déjà comme, à lire ces quelques lignes, votre Inconscient  s’éveille et s’interpelle. Combien ces interrogations ne vous laissent pas – à minima –  indifférents...

 

Ceci est un exemple de ce que l’on appelle le recadrage en hypnose ; vous aider à savoir faire la part des choses entre vos croyance –ou celles qu’on vous impose – et vos besoins réels… et, notez qu’à aucun moment je ne vous ai fait dire ou fait faire n’importe quoi 

 

Il n’est évidemment pas question de se prévaloir d’une science infuse, ni d’imaginer que nous possédons une vérité qui soit plus universelle que celle du patient que nous avons en face de nous ; à ce genre d’interrogations, chacun répondra selon son tempérament, et il n’y a aucun jugement de valeur à porter. Mais ces questions ont le mérite d’être posées et de permettre à votre Inconscient d’envisager les choses – votre bonheur réel – sous un angle autre. Naturellement, il vous conduira vers la solution qui lui apparaît la plus fondatrice pour votre équilibre, donc pour votre bonheur.

 

L’hypnothérapeute, au cours de la séance, s’appuie sur votre Inconscient, qu’il rend omniprésent. Or, rappelons que l’Inconscient est votre ange-gardien. C’est lui qui organise vos échanges sanguins, les millions d’opérations hormonales et cellulaires nécessaires chaque seconde pour vous maintenir en état de santé. Il est à l’origine de votre « sixième sens », celui qui vous permet de ne pas emprunter telle ruelle sombre ou de fréquenter telle personne plutôt qu’une autre. Mais c’est également le garant de vos valeurs, le réservoir inépuisable de tous vos souvenirs, de vos expériences et de vos apprentissages, l’océan insoupçonné de vos ressources personnelles. Il est donc fort compréhensible qu’en état d’hypnose, ce que l’Inconscient fait pour vous au naturel – à savoir, vous protéger en toutes circonstances et veiller à votre écologie personnelle – il le fera d’autant mieux que l’hypnothérapeute le place comme interlocuteur privilégié de la séance.

 

Il est donc illusoire d’imaginer qu’en état d’hypnose l’on puisse faire dire ou faire faire à la personne autre chose que ce que son Inconscient juge bon pour elle. Or, ce qu’il juge bon pour vous ; c’est le respect de votre structure existentielle et biologique, et votre bien-être.

 

Si votre Inconscient juge peu intéressant pour vous le travail mis en place au cours de la séance ; il le refusera.

 

De plus, rappelons que dans la majorité des situations, le Conscient de la personne – tout du moins, une partie de ce Conscient – restera très présent – voire particulièrement affûté – en état hypnotique. Ce qui fait dire à de nombreuses personnes qu’elles n’auraient pas été hypnotisées et que cela « n’a pas marché » avec elle… là où, souvent avec beaucoup d’amusement, l’hypnothérapeute note qu’il en fut tout autrement ! Une partie de vous même peut être en état modifié de conscience (hypnose), tandis qu’une autre reste très vigilante. C’est ce qui nous arrive à tous lorsqu’en voiture nous avons franchis, en toute sécurité, des kilomètres pour revenir à la maison… sans même nous souvenir d’une partie du trajet. Tandis que vous faisiez ce qu’il convient de faire pour conduire de manière sécurisée, une partie de vous était « absente », à rêvasser sur tel ou tel projet, à penser à telle ou telle personne ou circonstance. Autrement dit ; en état modifié de conscience.

 

J’ai peur de dire ou de faire des choses ridicules ou embarrassantes sous hypnose !

 

Il se peut (même si cela n’est pas la règle) qu’au cours d’une séance une personne exprime physiquement (pleurs, rires, cris, mouvements) ou verbalement (plus rarement) ce que son Inconscient désir exprimer. C’est une excellente chose, et il n’y a aucun jugement de valeur de la part de l’hypnothérapeute à poser là-dessus. Rappelons que l’hypnose médicale fait partie intégrante des psychothérapies dites brèves et qu’il ne viendrait à l’esprit d’aucun psychothérapeute de juger de la manière dont s’exprime une souffrance chez un de ses patients. Un médecin reprochera-t-il à son patient d’être écarlate parce qu’il a de la fièvre ? 

 

D’autant qu’il est très difficile, la plus part du temps, de connaître la raison réelle des agissements d’une personne. L’on peut pleurer car on est triste, mais aussi parce que l’on est heureux, ou simplement de manière dite « physiologique », car cela correspond à un état particulier de détente pour la personne.

 

L’hypnothérapeute va me mettre des « trucs » dans la tête !

 

Non, une fois encore.

L’hypnothérapeute – ni lui, ni personne – n’est en mesure de rivaliser avec votre Inconscient, qui, lui, est là pour veiller à votre intégrité, votre équilibre psychique et somatique, ainsi qu’au respect de vos valeurs. Au cours de la séance, votre Inconscient « validera » uniquement ce qui lui semble intéressant, constructif et positif pour vous. Tout le reste sera écarté.

 

Nous constatons chaque jour combien il est aisé de manipuler le Conscient des personnes (croyances, coutumes, etc.), mais nul, sur cette planète, n’est en mesure de « fausser » l’Inconscient de quiconque. Tous les problèmes, le mal-être, les troubles psychologiques – justifiant l’existence des psychologues, psychiatres, ou tout intervenant des sciences psychiques – surviennent justement lorsqu’il y a désaccord entre le mode de vie et de pensée consciente d’un individu et sa vérité inconsciente (nous écartons de nos propos, bien entendu, le cas très particulier des traumatismes psychiques et des pathologies biologiques (schizophrénie, etc.) qui, eux, sont régis par des règles différentes).

 

Il faut un don particulier pour pratiquer l’hypnose, comme pour le magnétisme !

 

Non. L’hypnose n’est pas un don, mais un art. C’est une science médicale qui s’enseigne et s’apprend, comme la psychanalyse ou la chirurgie. Vous-même, vous pourriez devenir hypnothérapeute si vous en avez le goût et quelques années à consacrer à son étude.

 

D’ailleurs, au sein de notre cabinet, nous enseignons à certaines personnes l’auto hypnose, principalement dans le cadre de la gestion de leurs douleurs chroniques, de leurs addictions, ou de leur souhait de développer leurs ressources personnelles ou d’améliorer leur qualité de vie. Dans la majorité des cas, ces personnes parviennent sur elles-mêmes à d’excellents résultats et en voient leur existence bouleversée.

 

Il faut un état hypnotique profond pour régler un gros problème.

 

Là encore, il s’agir d’un mythe.

Pour joindre en train Paris et Marseille, faut-il être « profondément » assis dans le train, ou seul le fait d’y être assis – donc de prendre le train – suffit ?

 

Il en va ainsi de votre Inconscient, qui n’entend ni notion d’échelle, ni de strate, ni de profondeur, tout comme un ordinateur, qui tient à votre disposition ses ressources et ses solutions. Est-ce que faire appel à « Word » plutôt qu’à « Outlook Express » est une action plus « profonde » pour votre ordinateur ? Seule importe de savoir mettre en œuvre la bonne touche du clavier, ou, pour l’hypnose, la bonne voie d’accès.

 

N’avez-vous pas déjà fait l’expérience de régler des problèmes d’une très grande complexité, qui vous « trottaient » dans la tête depuis des jours de manière insoluble… en quelques secondes, un matin au réveil ? D’une manière simple et naturelle.

 

Vous consulterez parfois pour un problème que vous estimez très important, alors qu’un état de conscience modifié très superficiel – voire une simple hypnose conversationnelle – suffira pour le régler. Parfois, votre démarche concernera un problème envisagé comme plus léger, où une hypnose plus conséquente, plus « profonde », devra être mise en place. De toutes les manières, même si le thérapeute a bien sûr son mot à dire, votre Inconscient décidera de lui-même quel est l’état hypnothique le plus approprié pour vous, et se règlera en conséquence.

 

J’ai de gros problèmes. Il me faudra donc beaucoup de séances.

 

La réponse est identique à celle du chapitre précédent ; non, une durée quelconque du travail en hypnothérapie n’est pas forcément en corrélation avec un « gros » problème.

 

Pour exemple ; vous venez nous consulter pour une « grosse » allergie au chat, avec, pour symptomatologie à chaque contact avec un félidé, irritations, gonflement, asphyxie, plaques de rougeur et de démangeaisons. Après avoir écarté les causes biologiques, vérifié que les pistes médicales ont été dûment été explorées auprès des médecins spécialistes, nous entamons un travail de désensibilisation. De nombreuses possibilités peuvent alors s’offrir à nous, qui – vous le comprenez aisément – n’impliquent pas la même « profondeur » d’interactions, ni donc de traitement. Citons au hasard ;

 

-         Une phobie (enfant, j’ai été griffé par le chat de ma tante). Un travail de recadrage sera alors proposé.

 

-         Un traumatisme psychologique (lorsque mon père est mort, il y avait sur son lit ce gros chat noir). Outre le travail de recadrage, il faudra probablement prévoir un travail d’accompagnement sur le deuil.

 

J’ai suivi une psychothérapie durant des années. Cela n’a rien donné, ou bien peu de choses. Je ne vois pas pourquoi l’hypnose pourrait alors m’aider…

 

Sans chercher à ouvrir, ici, un débat d’ordre philosophique, nous pouvons simplement avancer le fait, objectif, que psychanalystes, psychiatres et hypnothérapeutes ont une approche assez différente du patient, des possibilités de son Inconscient, et de la manière d’élaborer un traitement. Pour autant, nous aimons à travailler de manière complémentaire, chacun apportant « sa pierre à l’édifice » et le bénéfice de sa science à la personne en souffrance.

 

L’hypnothérapeute, membre de la famille des psychothérapies dites brèves, fait le choix d’une thérapie de courte durée et ne s’engage que très rarement (sauf si nécessité) dans un suivi psychologique dépassant le cadre de quelques séances.

 

Contrairement aux psychanalystes, nous ne recherchons pas forcément à faire « ressurgir » ou « prendre conscience » d’un passé supposé traumatisant qui se voudrait refoulé dans l’Inconscient. D’une part, car nous pouvons constater ces milliers de personnes qui, au détours d’une longue psychanalyse, savent parfaitement « étiqueter » l’origine de leurs souffrance sans pour autant s’en porter mieux. D’autre part, car nous estimons que si l’Inconscient « refoule » – lui qui est là pour veiller à l’équilibre psychique de la personne – il le fait sans doute pour d’excellentes raisons, protectrices de sa structure mentale. Il ne nous appartient donc pas, du haut de ce que l’on estimerait être notre science, de se considérer comme plus instruit en la matière que le propre Inconscient du patient qui, lui, domine de fond en comble tous les paramètres psychologiques et biologiques de l’équilibre en place.

 

Pourquoi « ramener » au niveau du Conscient ce qui est refoulé, réactiver un traumatisme, exposer la personne à des réalités qu’elle a oubliées, car elle ne peut pas les assumer, alors que nous pouvons œuvrer directement, et sans souffrance émotionnelle, au niveau Inconscient ? Car, selon nous, il est clair que certains traumatismes psychiques ne gagnent rien à être « conscientisés ». Soit parce que certains traumatismes sont, de toutes les manières, impossibles à assumer pour tel être humain, soit parce que l’existence de la personne n’en tirera aucun bénéfice, ni surtout aucun mieux-être.

 

Riche de ce paradigme, nous préférons traiter les difficultés directement au niveau où elles se situent, laissant à cet Inconscient le choix ultérieur – s’il le souhaite, et seulement s’il le souhaite – de conscientiser ou non notre travail.

 

Cette observation ouvre sur ce qui, sans doute,  nous différencie le plus de nos confrères psychothérapeutes dans leur ensemble ; à savoir que, pour nous, l’Inconscient est source inépuisable de ressources et de solutions et non pas seulement un lieu de mémoire et de souffrances, ou névroses, refoulées. Correctement guidé – mais sans un interventionnisme par trop autoritaire, ni forcément la coopération du Conscient – nous estimons l’Inconscient capable d’élaborer la juste réponse à apporter aux tourments psychiques d’une personne. Car nous avons une très grande confiance en l’Inconscient et en sa capacité à savoir trouver, pour chacun, les chemins du mieux-être.

 

Bien entendu, l’hypnothérapie est une solution et non pas la seule solution ; tout est affaire de champ d’application. Il est évident que les lieux de parole (psychothérapie, psychanalyse) ou médicalisés, voire médicamenteux (psychiatrie), ont un rôle fondamental et irremplaçable à jouer dans certaines situations.

 

C’est pourquoi nous n’acceptons pas l’idée que l’hypnose médicale soit une « panacée universelle », ni davantage celle qu’elle serait un « gadget ». Elle a sa place, comme toutes psychothérapies, au sein du panel soignant, dont le but – qui se souhaite partagé – est de trouver la solution thérapeutique la plus adaptée à une souffrance donnée.

 

Il ne sera donc pas rare, au sein de notre cabinet, de vous proposer, en substitution ou en accompagnement de nos traitements, de consulter tel ou tel spécialiste, psychologue, médecin généraliste ou spécialiste, masseur-kinésithérapeute, ostéopathe, etc..

 

L’hypnose est-elle remboursée par la sécurité sociale ?

 

Non, à même titre – à l’exception des quelques mutuelles haut de gamme pour ces dernières – que l’ostéopathie, l’acuponcture ou l’homéopathie. Mais, tout comme celles-ci, l’hypnose est une science médicale reconnue par les pouvoirs publics, et encadrée par le législateur.

 

L’hypnose médicale est-elle chère ?

 

En moyenne autour de 80/120 euros la séance en région parisienne.

C’est un investissement. Un investissement de temps pour l’hypnothérapeute, qui vous consacrera entre une heure et une heure trente. Et un budget pour vous. Mais, quel prix donnez-vous à votre santé et au bénéfice qu’il y a à vivre peut-être définitivement débarrassé d’un problème qui vous gâche l’existence ?

 

Combien faut-il de séances ?

 

Comme nous le précisions dans les chapitres précédents, il n’y a pas de réponse unique ; il n’y a que des personnes uniques. Cependant – si nous devons absolument avancer une statistique – nous dirons que la fréquentation moyenne, dans notre cabinet, est autour de 5 à 6 séances. Cela peut être moins, ou plus. De toutes les manières, soyez certains que c’est souvent vous, de par les bienfaits que cela vous apporte, qui serez demandeurs d’une poursuite de soins... et qu’elle sera parfois refusée par le thérapeute, fidèle à son appartenance à la famille des psychothérapies dites brèves (il est entendu par "psychothérapies brèves", les thérapies ne dépassant pas 10 à 12 séances).

 

Je ne suis pas hypnotisable. Cela ne marchera pas avec moi !

 

Vous pariez ?

 

Je n’y crois pas !

 

Quelle importance ?

Avez-vous besoin de « croire » à l’aspirine pour qu’elle fasse son effet ?

 

L’hypnose ne peut rien pour moi !

 

Alors, pourquoi, avoir lu jusque-là ?

Votre Conscient, certe, pense cela, mais, de toute évidence, votre Inconscient ne partage pas son opinion et vous fait agir autrement. Il serait peut-être temps d’aller l’interroger sur ses raisons ?…

 

 

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